Un dîner presque parfait,

à Chambéry, chez Hilda, du mercredi 11 février 2015 !

Chambéry, n’est pas un champ du Berry, qui n’est pas le mari de la comtesse Dubarry, ni la ville natale de Richard, qui s’appelle en fait Benguigui comme Bruel, qui n’est pas le frère de Valérie dont on ignore le lieu et la date de naissance, et qui a débuté dans ‘Coup de sirocco’ en étant le fils d’Albert Narboni, gendre de tonton dans la vraie vie, de son vrai nom R. Levy presque comme Livi Ivo né en Italie et aussi de gauche, enfin, pas tout le temps, mais comme les Levy, Patrick et Marc, je parle du nom et non des convictions politiques .

Putain, et si c’était vrai ?

Mais tout est vrai !

Putain, quel enchaînement ! Merde, vous pouvez applaudir.

Alors, ce soir, c’est au tour d’Hilda une chambérienne à foutre, on a dû leur faire, de passer dans un dîner presque parfait !

Ancienne relaxologue, une glandeuse, ben oui, Guigui, elle apprend aux autres à buller. Quoi, elle aussi est née au Maroc ?

En cuisine. Putain, avec les épluchures des avocats tu peux faire un guacamole aux restos.

Merde, une brochette avec une saint jacques coupée en deux…..ce doit être la maladie de tout couper à Chambéry. Le touchage de cheveux bat son plein ! Alors, je me remonte les manches, je fixe mes lunettes, je remets ma mèche en place, je touille les aliments et je recommence.

Une vraie bande d’emmerdeurs avec leur  » je m’attendais à  » seriné à tout bout de champ…. qui n’est pas celui de Berry………née Elise Pottier ….j’avoue que je ne la connaissais pas avant….

Y a la Laurine aux deux beaux yeux…. assez échancrés, mais qui les cache trop souvent, qui croit que l’art abstrait empêche de savoir tenir un crayon, qui a l’air douce mais qui a des sorties moins naïves qu’il n’y parait.  Y a la Lydia, avec ou sans perruque, j’hésite toujours, qui n’aime rien, qui n’a aucune suite dans ses semblants d’idées mais qui a des avis tranchés sur ses incompétences. Y a le prof de chimie que tu te demandes si c’est un rêveur éveillé ou un nain dormeur et le Guillaume, à mi chemin entre le cador et l’innocent. Quand à l’hôtesse de la soirée elle a tellement aidé à la relaxation des autres qu’elle a des absences sur la réalité et qu’elle n’arrive plus à savoir si justement elle dort ou elle rêve.  Mais tous sont caractérisés par un manque total de connaissances culinaires mais surtout on ne sent chez eux aucun plaisir de cuisiner, aucun sens esthétique, quand à l’art de la table, ils en sont autant éloignés qu’un footeux de la syntaxe !