UN DÎNER PRESQUE PARFAIT A PARIS-LUTÈCE, EN FAIT !

Un dîner presque parfait à Paris-Lutèce, du lundi 12 août 2013.

Mickaël, corse et cadre bancaire, en fait, et stressé…impossible, aime les grosses cylindrées, car il aime la nature et le volley, on le voyait plutôt rugbiste, en fait….

Road trip gastronomique, c’est le titre de son menu avec des intitulés de merde, un mot sur la moto pour justifier sa passion et une énigme encodée par lui seul, totalement incompréhensible, en fait.

Chez lui. Une pièce qui lui est très chère…whaou, une nouvelle formule. Les chaises dont les dossiers sont habillés de blousons. Ah, chassez la plouquitude…elle revient en moto.

Les courses. Chez l’épicier, on dirait un traiteur. Le plouc redevient snob. Six morceaux pour cinq, le poissonnier de luxe ne perd pas le nord du commerce.

En cuisine. Je note, en fait, qu’il faut garder les droits bien doigts pour le pas les couper à la place de l’oignon. Je remarque que le thon écrasé va avoir le goût des bracelets.  Marquise et Maryse sont des amies inséparables…..et toit ? Valse de la grosse marmite rouge, je ne sais pas si vous avez remarqué, en fait, elle se déplace tantôt sur la gazinière, puis elle disparaît pour revenir de facto en fait dans la cuisine. C’est la marmite Tardis, du docteur Who, je m’adresse ici aux spécialistes…..je signale, quand même que cette machine à jambon est le comble du snobisme…..en fait !

Décoration de table. Nappe taupe communiante. Une lé de tapisserie traverse la table. Des morceaux de moto.  Cuillère à gauche. Pas d’assiette, ni de serviette. Mais les chaises vestiaire, c’est le top et essuyer les couverts avec la nappe, c’est le bouquet….qui est dans les tons orangés, euphorbes, roses sphinx gold, alstroemaria senna, solidago et fougères de Costa-Rica. Verres mal placés. Mieux motard que jamais……

Judith in black. Charles avec des fleurs. Le corse est macho et les fleurs sont féminines.  Siramory avec des roses blanches et rouges et graminées. Aurélien mains dans les poches, employé de banque qui donc, ne donne rien.

Apéritif. Table basse et casque de pompier et une énorme assiette….pour deux tartines. Beignets au brucciu…. Enfin, de la soupe. C’est Beyrouth en cuisine il y en a de partout. Les beignets ont explosé, donc une bouchée de fromage corse venu spécialement, par ses soins, d’Europe de l’est. Du pata negra, à ce sujet, pour moi, il n’y a pas photo, j’adore le San Danièle. Siramory, maquillée avec une truelle, ne mange pas de jambon…c’est le handicap de la semaine. Je note, tu mets une feuille de menthe et ça devient une note……..et tu écrases une tomate sur une tranche de pain et c’est de suite exotique.  Les bougies restent oranges, mais éteintes. Et il a pris un risque avec le jambon…mon dieu, c’est terrible, quelle témérité. Et la tomate qui a une belle acidité…putain, et la couleur des livres sur l’étagère qui apporte une note agressive à l’onctuosité mielleuse des paroles mièvres…….

Animation. Jeu sur la moto. Non ? Si, si. Comme c’est incroyable, et étonnant, je pensais à une initiation au sumo.   Ah déguisement d’hôpital, le bleu est trop cher. Décoration de casque. Maternelle revisitée. Chiant et inutile. Et l’hôte qui a revêtu un bleu pour jouer au pion. Nullissime !

Oui, Aurélien, tu ressembles à un footeux, t’as de beaux cheveux….enfin, t’as un bon gel.

A table. Les roses baissent la tête.

Entrée. Fines tranches de veau, anchois, sauce au thon dans un gobelerine, c’est nouveau, mais le dressage est franchement minable, enfin pour un self, c’est bien. Les poireaux dans une petite assiette…….surprenant.  La sauce à part, c’est insupportable.

S’il y en a un qui dit que ça explose en bouche, il lui pète la gueule. Sira n’aime rien. Pas de vin, ni de pain. Les bougies sont éteintes. Le bouquet est parti……

Plat principal. Du canard perdu sur une assiette avec deux trognons de carottes et un bol de bouillon farci. C’est un pot au feu tellement revisité que tu attends le dessert avec impatience. Minable. C’est un corso pourri. Les verres sont toujours vides. Judith n’aime pas le canard, qui n’a pas de goût pour Sira. On est mal parti. On nage dans la béatitude du mec qui se prend pour un cuisinier. Il a mis du jus d’orange pour rappeler le canard à l’orange. On est sur un mixpotaufeucanardàl’orange, avec un cure dent tu rajoutais brochette dans l’intitulé…..

Z’avez vu la cuisine ? C’est vrai qu’elle est sur mesure…mais pas pour lui.

Dessert. Deux coupes sur une ardoise. Un bol de lait et une pâtée chien.

Y a des cafards dans le lait…non, c’est de la vanille. Ouf ! Tiens, y a un liquide dans les verres à vin. Surprise. Ils sont gentils d’appeler ce truc de la glace.

Ah, il y a des pommes et des poires et Sira n’aime pas, mais sans déconner c’est normal, elle a cette taille de jeune fille grâce à ce régime très strict. On a trouvé l’esthète de la semaine.

Bof, pas d’explosion, en fait, est-ce normal, docteur ?

 

8 réflexions au sujet de « UN DÎNER PRESQUE PARFAIT A PARIS-LUTÈCE, EN FAIT ! »

  1. Sira, Sira, la chieuse de la semaine. Le veau la rend malade, elle ne mange pas de porc, elle n’aime pas les fruits….. Ils ont quand même du mérite, à la six de trouver des phénomènes comme ça.

    La cuisine était dans un état impressionnant, l’assiette avec le canard blafard et les deux légumes assez minable, l’explication sur la glace fondue bien tirée par les cheveux.

  2. Mais c’est quoi ces candidats qui testent une recette pour la 1ère fois alors qu’ils sont inscrits à un « concours » mais surtout qu’ils sont censés régaler leurs invités !
    Nulle la cuisine du motard hier soir … Et il prend des airs didactiques : … et il faut mettre ses doigts comme ça pour couper, et ça … ça s’appelle une marquise …. Quand on ne sait pas on se tait …
    Grandes assiettes pour toutes petites portions, ça n’a pas l’air généreux… canard bouilli, canard foutu … Dommage de faire un si joli pain d’épice pour le massacrer ainsi …

  3. Aujourd’hui, ils ont reproché à la candidate de « ne pas avoir pris de risque » en faisant des recettes qu’elle sait faire…… La dame ki ne mangerien a aimé ce soir, mais elle a quand même laissé son dessert !

  4. Apéritif nullissime, deux tartines, celles de mon petit déjeuner demandent bien plus de travail, pour étendre le beurre moelleux en lissant une couche ni trop fine, ni trop épaisse, sur une belle tranche de bon pain, puis choix capital de la confiture, selon l’humeur du matin, selon la couleur. Là , ni vu ni connu ch’tembrouille, avec un bout de fromage, oui mais de Corse, et du bon jambon cru mais avec une tomate écrasée dessus… ! genre …
    Le vitello tonato en revisitation, quel dommage.
    Le plat moche moche moche, mais moche !!!! aurait pu être bon comme un bon pot au feu, dans une belle assiette bien remplie, quand on a grand faim un soir d’hiver devant la cheminée.
    Le dessert.. oh oui pauvre pain d’épice, c’est si bon. Et oui une glace à la vanille sans petits points noirs c’est comme une coccinelle.
    Si on regarde les plats, sans la cuisine, sans sa façon de cuisiner, encore une fois, ça pourrait être bon. Mais pourquoi tortiller du popotin pour compliquer quand on peut faire simple.. !

    …. ‘et la couleur des livres sur l’étagère qui apporte une note agressive à l’onctuosité mielleuse des paroles mièvres……. ‘ c’est bo ça !!

  5. Pour coiffer son jardin, prendre un long peigne pour ratisser de tous les côtés. Enserrer dans vos bras, les arbrisseaux pour couper les mèches folles, remonter les franges d’herbes tombantes par un coup de ciseaux net et précis, couper les épis, égaliser les frisottis, laisser retomber la verdure avec un geste naturel pour que la belle plante remette en place sa coiffe, léger mouvement de droite et gauche.. enfin, vaporiser un peu d’eau pour rafraîchir l’ensemble, puis laisser l’air tiède sécher le tout.

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